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Dans le Far West des NFT, les histoires de gros sous du foot virtuel

Cartes de footballeurs à collectionner, tournois en ligne, trophées et maillots dématérialisés, vidéos de buts mythiques... Le monde du ballon rond découvre, comme le monde de l’art, les joies et les tristesses des NFT.

Quand il était enfant, Cyril collectionnait les vignettes Panini, ces images de joueurs de foot échangées dans les cours de récré. « J’aimais les regarder, les toucher, tourner les pages des albums dans lesquels on les collait », se souvient cet avocat de 42 ans, supporteur du Paris Saint-Germain (PSG). Aujourd’hui, il contemple, sur son ordinateur, la poignée de cartes dont il est l’heureux propriétaire, à défaut de pouvoir les palper. Ces versions numériques des bons vieux stickers Panini sont des NFT, des non-fungible tokens ou « jetons non fongibles », autrement dit des objets numériques uniques, ni copiables ni falsifiables. Dans le monde du football, ce sont, par exemple, des figures de champions, des vidéos de buts mémorables ou des reproductions de trophées et de maillots.

Cyril, pas franchement mordu de techno, a découvert les NFT avec le Covid-19, quand le confinement a privé de pelouse son équipe de foot amateur. Ses partenaires lui ont proposé de jouer en ligne sur Sorare. « So quoi ? » leur a-t-il demandé.

Sorare, une start-up française née en 2018, est l’incarnation de « l’emballement autour des NFT », selon le quotidien économique Les Echos. Au début de chaque saison, elle émet sous forme de NFT 1 111 cartes pour chacun des footballeurs de ses clubs partenaires : 1 000 cartes dites « communes » et gratuites et 111 « limitées », payantes et numérotées – soit cent « rares », dix « super-rares » et une éditée en un exemplaire unique.

Cyril est très fier de sa pépite, Evanilson de Lima, un attaquant brésilien du FC Porto, dont il a acquis une carte rare pour 150 euros. « Six mois plus tard, on m’en a proposé 900 euros », s’étonne-t-il encore. Bien sûr, il est un peu déçu que ce jeune joueur ne figure pas dans les rangs de la sélection auriverde à la Coupe du monde au Qatar. Mais pas question de le vendre, car il s’est pris au jeu. « Je m’intéresse de près à ses résultats et à son hygiène de vie. » C’est comme à la Bourse : plus le joueur brille, plus sa cote flambe.

 

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